Avec la rotation tous les 6 mois à la présidence du Conseil de l’Union européenne, la France a cédé sa place depuis le 1er juillet. Les 27 États membres ont choisi la République tchèque pour diriger ledit Conseil. Ce pays étant favorable à la vape, les prévisions des experts font état d’un nouvel élan pour les vapoteurs en Europe.

Un nouvel élan au Conseil de l’Union européenne en faveur de la vape

Depuis le 1er juillet 2022, la République tchèque préside au Conseil de l’Union européenne. Or, ce pays est connu pour présenter une politique plus favorable sur la vape comme solution pour réduire les risques liés au tabac. Bien avant la prise effective de la République tchèque, les experts avaient envisagé ce scénario.

À la récente réunion du Centre tchèque d’analyse économique et du marché (Ceta), les spécialistes ont abordé le sujet de la réduction du tabagisme en Europe. Le but principal de cette rencontre à Prague était de vérifier la faisabilité du Plan européen contre le cancer. Celui-ci vise la baisse à moins de 5 % du tabagisme dans l’Union européenne à l’horizon 2040.

Si une telle ambition est réalisée, il sera alors possible de parler d’une génération sans tabac. À ce stade, les États membres pourraient adopter une nouvelle législation en faveur de la vape et seraient classés suivant leur capacité à la mettre en application. Le critère étant un indice de réduction des risques du tabac dans l’UE.

La vulgarisation des alternatives moins nocives

Comme le soulignent les spécialistes, le cadre du Plan de lutte contre le cancer n’est pas actuellement en mesure d’atteindre les objectifs fixés pour réduire le tabagisme. L’apport des preuves scientifiques est donc vivement recommandé dans la politique révisée sur la réduction du tabagisme. Selon Jindřich Vobořil, chargé national tchèque de la lutte antidrogue, il faut envisager autrement la notion de réduction du tabac.

Pour le docteur Ernest Groman, médecin présent à la rencontre du Ceta, il n’est pas adéquat d’orienter la politique en faveur de l’abstinence. Il est plutôt souhaitable de privilégier des « alternatives moins nocives » à destination des fumeurs. Suivant l’indice établi par les spécialistes, c’est la Suède tend le plus vers les 5 % de réduction du tabagisme en Europe. Le docteur souligne que cela est dû surtout à la mise à disposition des alternatives moins nocives.

Se focaliser sur la science plutôt que sur les émotions

La République tchèque se penchera activement sur la nouvelle politique en faveur de la vape durant sa présidence du Conseil de l’UE. Comme le précise Jindřich Vobořil, il s’agit d’un engagement de son gouvernement pour la présidence dudit Conseil européen. Il s’est engagé personnellement à promouvoir cette initiative au niveau de la Directive sur les produits du tabac qui est en cours de révision. Pour lui, cela permettra de réduire considérablement le nombre de fumeurs de « cigarettes conventionnelles. »

Pour conclure, Aleš Rod, directeur de la recherche du Ceta, affirme que la République tchèque va lancer une révision totale de sa politique de lutte contre le tabagisme. Celle-ci va se fonder plus « sur la science plutôt que sur les émotions ». Pour rappel, la République tchèque s’inscrit en deuxième place de lutte contre le tabagisme en Europe suivant l’indice établi par les experts.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *